[Nikon D800 | photos un peu recontrastées | billet rédigé en écoutant Gaemi, «Lost Time»]
Le Rudemont est une mes hauteurs fétiches de la vallée de la Moselle. On y a une vue sensass côté Moselle comme Rupt de Mad. C’est à Arnaville, le Rudemont, et tu sais quoi? j’ai découvert après de longues recherches qu’Arnaville reste très peu connu, en particulier chez individus de moins de trente ans vivant depuis 8 ans ou plus en Floride et faisant partie des CSP+. Troublant, non? J’dis pas qu’on nous cache quelque chose, je dis juste que si on voulait nous cacher quelque chose on ne s’y prendrait pas autrement.
Le problème avec la guerre c’est que même quand c’est pas la guerre on la prépare, comme à Villey-le-Sec dans les années 1870-1880 et plus si affinités (spoiler: y’a eu affinités). Quand mon cerveau handicapé par sa propre existence (c’est profond ça) essaye de concevoir le truc, c’est plutôt un orchestre symphonique ou des danses mauriciennes qui me viennent. Et je me dis: mais nom de dieu d’bordel de merde, comment on arrive à faire la guerre et du Puccini dans la même espèce? C’est proprement n’importe quoi et la preuve parfaite qu’il n’y a pas de puissance supérieure organisatrice, ou si il y en a une, je suis manifestement plus compétent qu’elle, c’est dire le niveau.
Je pense toujours à Émile Alfred Top qui pendant la Première Guerre Mondiale relevait qu’on n’avait jamais vu un régiment de porcs se battre contre un autre régiment de porcs, et d’ajouter: «nous sommes là […], dégoûtés de nous-mêmes». La guerre c’est comme la religion, je suis pas fan. Miss France tout ça. Et pourtant que de belles églises, que de magnifiques mosquées, que d’incroyables synagogues etc… les forts c’est pareil. Liouville, quelle beauté. Villey-le-Sec aussi, ça ne manque pas d’intérêt. Dommage que ça serve les logiques guerrières et pas la culture du navet, quoi. C’est tellement bien le navet.
J’ai aussi passé plein de temps à Villey-le-Sec, avec les copains. Son fort m’a été un havre, un abri, un lieu de formation dans mes jeunes années, comme chantait Trénet. D’ailleurs, je ne comprends toujours pas comment en traînant et en trouvant des amis dans le «le milieu de la fortif», très conservateur voire pas mal d’extrême-droite, déjà à l’époque, je suis devenu, ou du moins resté, un horrible woke islamo-gauchiste escrologiste gauchiasse anarcho-trotsko-crypto-collectiviste socialo communiste et tutti quanti, pour reprendre les termes des bons Français qui adorent torturer notre jolie langue avec des néologismes complètement claqués et utiliser une novlangue pas très jolie (et qui viennent ensuite nous emmerder avec l’écriture inclusive, ironie fascinante). En tous cas c’est la preuve que ça doit être bien ancré, que même Sandrine Rousseau (que j’aime beaucoup, faudrait juste qu’elle apprenne comment échanger des mots avec des humains) n’y retrouverait pas ses petits.
On est d’accord que cette dernière remarque n’était pas pertinente.
Bref, Villey-le-Sec, c’est un gros bout de ma vie, le village comme son écrin de cailloux bien organisés faisant fortif.
Le problème avec la guerre c’est que même quand c’est pas la guerre on la prépare, comme à Villey-le-Sec dans les années 1870-1880 et plus si affinités (spoiler: y’a eu affinités). Quand mon cerveau handicapé par sa propre existence (c’est profond ça) essaye de concevoir le truc, c’est plutôt un orchestre symphonique ou des danses mauriciennes qui me viennent. Et je me dis: mais nom de dieu d’bordel de merde, comment on arrive à faire la guerre et du Puccini dans la même espèce? C’est proprement n’importe quoi et la preuve parfaite qu’il n’y a pas de puissance supérieure organisatrice, ou si il y en a une, je suis manifestement plus compétent qu’elle, c’est dire le niveau.
Je pense toujours à Émile Alfred Top qui pendant la Première Guerre Mondiale relevait qu’on n’avait jamais vu un régiment de porcs se battre contre un autre régiment de porcs, et d’ajouter: «nous sommes là […], dégoûtés de nous-mêmes». La guerre c’est comme la religion, je suis pas fan. Miss France tout ça. Et pourtant que de belles églises, que de magnifiques mosquées, que d’incroyables synagogues etc… les forts c’est pareil. Liouville, quelle beauté. Villey-le-Sec aussi, ça ne manque pas d’intérêt. Dommage que ça serve les logiques guerrières et pas la culture du navet, quoi. C’est tellement bien le navet.
J’ai aussi passé plein de temps à Villey-le-Sec, avec les copains. Son fort m’a été un havre, un abri, un lieu de formation dans mes jeunes années, comme chantait Trénet. D’ailleurs, je ne comprends toujours pas comment en traînant et en trouvant des amis dans le «le milieu de la fortif», très conservateur voire pas mal d’extrême-droite, déjà à l’époque, je suis devenu, ou du moins resté, un horrible woke islamo-gauchiste escrologiste gauchiasse anarcho-trotsko-crypto-collectiviste socialo communiste et tutti quanti, pour reprendre les termes des bons Français qui adorent torturer notre jolie langue avec des néologismes complètement claqués et utiliser une novlangue pas très jolie (et qui viennent ensuite nous emmerder avec l’écriture inclusive, ironie fascinante). En tous cas c’est la preuve que ça doit être bien ancré, que même Sandrine Rousseau (que j’aime beaucoup, faudrait juste qu’elle apprenne comment échanger des mots avec des humains) n’y retrouverait pas ses petits.
On est d’accord que cette dernière remarque n’était pas pertinente.
Bref, Villey-le-Sec, c’est un gros bout de ma vie, le village comme son écrin de cailloux bien organisés faisant fortif.
Le problème avec la guerre c’est que même quand c’est pas la guerre on la prépare, comme à Villey-le-Sec dans les années 1870-1880 et plus si affinités (spoiler: y’a eu affinités). Quand mon cerveau handicapé par sa propre existence (c’est profond ça) essaye de concevoir le truc, c’est plutôt un orchestre symphonique ou des danses mauriciennes qui me viennent. Et je me dis: mais nom de dieu d’bordel de merde, comment on arrive à faire la guerre et du Puccini dans la même espèce? C’est proprement n’importe quoi et la preuve parfaite qu’il n’y a pas de puissance supérieure organisatrice, ou si il y en a une, je suis manifestement plus compétent qu’elle, c’est dire le niveau.
Je pense toujours à Émile Alfred Top qui pendant la Première Guerre Mondiale relevait qu’on n’avait jamais vu un régiment de porcs se battre contre un autre régiment de porcs, et d’ajouter: «nous sommes là […], dégoûtés de nous-mêmes». La guerre c’est comme la religion, je suis pas fan. Miss France tout ça. Et pourtant que de belles églises, que de magnifiques mosquées, que d’incroyables synagogues etc… les forts c’est pareil. Liouville, quelle beauté. Villey-le-Sec aussi, ça ne manque pas d’intérêt. Dommage que ça serve les logiques guerrières et pas la culture du navet, quoi. C’est tellement bien le navet.
J’ai aussi passé plein de temps à Villey-le-Sec, avec les copains. Son fort m’a été un havre, un abri, un lieu de formation dans mes jeunes années, comme chantait Trénet. D’ailleurs, je ne comprends toujours pas comment en traînant et en trouvant des amis dans le «le milieu de la fortif», très conservateur voire pas mal d’extrême-droite, déjà à l’époque, je suis devenu, ou du moins resté, un horrible woke islamo-gauchiste escrologiste gauchiasse anarcho-trotsko-crypto-collectiviste socialo communiste et tutti quanti, pour reprendre les termes des bons Français qui adorent torturer notre jolie langue avec des néologismes complètement claqués et utiliser une novlangue pas très jolie (et qui viennent ensuite nous emmerder avec l’écriture inclusive, ironie fascinante). En tous cas c’est la preuve que ça doit être bien ancré, que même Sandrine Rousseau (que j’aime beaucoup, faudrait juste qu’elle apprenne comment échanger des mots avec des humains) n’y retrouverait pas ses petits.
On est d’accord que cette dernière remarque n’était pas pertinente.
Bref, Villey-le-Sec, c’est un gros bout de ma vie, le village comme son écrin de cailloux bien organisés faisant fortif.
[Photos brutes du 24 mai 2018 | Nikon X100f | à l’écoute en rédigeant: Ultramoderne, «Les nouvelles usines»]
[Est-ce un copié-collé du copié-collé billet précédent? Oui, totalement]
Nancy a aussi des auteurs comme Michel Caffier ou Charles Ancé. Aussi des autrices comme Virginie Despentes mais du coup ça marche pas pour le jeu de mot. Et ça serait dommage vu qu’on est sur un sommet de l’humour du XXIe siècle.
Mais Nancy a des hauteurs. C’est que les vallons entaillant le plateau de Haye d’est en ouest, grosso modo, au bord de la ville, c’est pas chose rare. Les vallons ça fait des hauteurs sur le côté du vallon, c’est comme ça que ça a été organisé, si ça vous va pas faut contacter les paysagistes hein. Moi perso j’aime bien. Et donc au milieu des hauteurs y’a des vallons. Quand la ville vient poser son gros cul sur ce genre de géographie, ça fait des rues en pente, c’est n’importe quoi, on n’a décidément rien retenu du tremplin des JO d’Albertville: les pentes ça descend. L’humain n’a donc aucun bon sens. Ainsi naquit, le vendredi 25 juillet -198 851 273, c’est officiel, cherchez pas d’autres sources, le vallon de Boudonville.
Et moi le vallon de Boudonville, je l’aime beaucoup, tout penché, tout tordu, tout perché, tout bourgeois par ici, tout délabré par là, tout pas pareil selon comment penche le coin.