Je commence à fatiguer pour les titres. C’est la fin de l’abondance.
Alors je te mets Château-Voué en titre, mais on ne va pas voir le village. Oh que non. On va voir la cambrousse autour du village. Je te fais une première série en noir & blanc et puis après on va foutre de la couleur.
Alors bien sûr la saison compte. Mais ce que j’aime bien dans ce village, c’est partir sur le chemin du cimetière et poursuivre au-delà, sur cette crête morne et battue par le vent. Étonnant d’ailleurs qu’en septembre 14 le front ne se soit pas stabilisé ici, c’est un super endroit pour faire une guerre de tranchées. Bon après les militaires et l’esthétique hein. Voilà. On s’est compris.
Et ce qui est rigolo, t’as beau y mettre de la couleur, ça reste morne et battu par le vent. C’est d’ailleurs un coin étonnant de la Moselle, perdu, presque oublié. Les villages sont minuscules; 93 habitants à Château-Voué et ce n’est pas mieux dans les villages voisins: 32 à Obreck, 21 à Sotzeling, 59 à Wuisse…
Hop, couleur.
J’aime bien ce côté mystérieux loin de tout. La forêt, même si elle n’est pas si étendue que ça, est très présente. En tous cas elle a une manière intense d’être présente. On est loin des autoroutes à randonneurs, les promeneurs y sont rares. On n’a pas envie de s’y perdre.
Ah merde le billet est déjà terminé et j’ai pas de conclusion. C’est pas grave je vais